Zacharie Vincent : une autohistoire artistique
Qui était Zacharie Vincent, aussi connu, à l’époque, sous le nom de
Tehariolin? Peu de gens le savent. Il s’agit pourtant d’une figure
incontournable, considérée comme le premier peintre autochtone moderne.
Le présent ouvrage, signé par l’historienne de l’art Louise Vigneault,
lève donc le voile sur ce peintre et chef de guerre wendat, longtemps
tombé dans l’oubli, qui a considérablement marqué le 19e siècle.
Zacharie Vincent (1815-1886) a suscité la fascination, avec ses allures
d’artiste bohème, sa dégaine de clochard mêlée à ses ornements
d’apparat, la singularité de ses autoportraits. La légende entourant
celui que l’on appelait le « dernier des Hurons » a attiré les regards
sur la petite communauté de la Jeune-Lorette (aujourd’hui Wendake), pour
ensuite révéler la fierté et la résilience du peuple wendat. Des
peintres canadiens, tels Antoine Plamondon et Eugène Hamel, ont réalisé
des portraits de Vincent, puis des photographes comme Louis-Prudent
Vallée ont immortalisé son image.
Zacharie Vincent : une autohistoire artistique nous plonge au
cœur de la vie et de l’œuvre d’un artiste énigmatique qui a laissé en
héritage des témoignages essentiels sur sa nation, en équilibre entre la
tradition et la modernité.